Chemin de vie : renaître à soi

Préparation pour la soirée du mercredi 15 décembre 2021, transmise le 10 décembre 2021.

Un paysage de pairie paisible à l'orée d'une forêt se dessine. Le prêtre est habillé et se prépare pour la cérémonie. Ce vieux sage est assis sur son trône. Un soleil or est présent dans son coeur et rayonne. Puis il ressert son vêtement au niveau de la poitrine et recouvre son soleil pour ne pas le laisser apparaitre. Il le cache. Puis soudainement il a froid. La prairie est paisible et le ciel est dégagé. Une légère brise met le sage dans l'inconfort. Ce vent frais lui caresse les joues. Il attend ses convives pour pouvoir faire sa prestation. L'espace est vide. Personne n'est présent. Il a de plus en plus froid et se blotit dans son siège , recroquevillé et cette fois emmitouflé dans son vêtement. Il se cache de plus en plus dans son siège et le frois le gagne de plus en plus. Ce qui le fait rentrer dans un cercle vicieux car plus il a froid plus il se cache dans son vêtement jusqu'à quasiment disparaitre. Il devient de plus en plus petit sous son grand vêtement de mage qui lui n'a pas changé. Et personne ne se trouve autour de lui car les gens ne peuvent le reconnaître tellement il s'est éloigné du vieux sage du début. En second plan une route est présente et passe juste à côté du lieu de cérémonie où il s'était installé. En continue, des caravanes de personnes passent à deux pas de sont trône. Mais personne ne le voit. Les gens passent tout prêt de lui mais il n'est pas reconnu. Il n'entre pas dans le champs de vision de ces êtres qui ne le voient donc pas. Ils ne le reconnaissent donc pas. Et lui est devenu tout petit : un bébé qui ose à peine marcher. Il tourne le dos à son habit de mage (du maître qu'il est), et porte désormais des lunettes de vue qui sont obscurcis et troublées. Il regarde à l'opposé au travers de ces lunettes qu'il porte désormais et l'éloigne encore plus de son être, de qui il est, du maître et du magicien qu'il est. Le mage qu'il est est à portée de vue mais ses lunettes déforment sa réalité et il se croie éloigné de son habit de mage qu'il cherche tant de nouveau. Mais il ne le trouve plus et pourtant il est toujours à côté. Lorsque son regard se porte sur cet habit, il le voit au travers de ses lunettes qui sont de plus en plus épaissent. Et pourtant, il ne voit plus du tout l'habit. Il s'en est éloigné. En réalité, sa vue s'en est éloigné, son regard s'en est éloigné. Il ne s'est plus comment s'habillé. Il est tout nu avec sa couche comme seul vêtement. Il décide de quitter cet espace. Pour essayer de retrouver ce vêtement du mage. Il pénètre dans la forêt toute proche et il est comme un aveugle car plus il s'éloigne du vêtement, plus sa vue baisse et son regard se porte au loin pour chercher et la lumière autour de lui baisse de plus en plus. Plus son regard s'éloigne de son être (son vêtement), plus sa vue baisse et ses lunettes chargés de buées prennent de l'importance. Il n'arrive plus à voir qu'au travers des ces lunettes. La forêt devient très sombre et il avance à taton. Il se cogne auprès des arbres. Il souffre de cette solitude qu'il ressent car il ne reconnait plus rien et personne ne le reconnait ni ne l'aide. Il n'arrive à se repérer qu'au bruit et à la souffrance qu'il endure lorsqu'il se cogne. Se freiller un chemin dans cette forêt, sous entendu dans cette vie, devient de plus compliqué et l'agacement puis la colère monte. Comment se fait il que personne n'est là pour m'indiquer le chemin et me retrouver cet habit. Plus il avance à l'aveugle dans cette forêt, plus il s'énerve et finit par s'épuiser tant l'énergie vitale a été dépensée et épuisée. N'étant plus nourrit par son vêtement de qui il est, il finit par s'éteindre à petit feu, n'uitlisant que ses réserves.

Un peu plus tard, notre personnage se retrouve allongé à dormir profondément dans une clairière éclairée. Il a grandit et est un jeûne adolescent. Il est tombé de sommeil tellement cette vie l'a épuisé.

Au réveil, ses lunettes sont brisées et ne tiennent plus sur son nez. Il se redresse et est sonné. Il voit ses lunettes fendus qui pendent au bout de son nez. à côté de lui se trouve un magicien qu'il connait : un druide. Il porte les habits qu'il portait au début. Cet être l'aide à se redresser et le soutien. Il a un cheval. Le jeûne garçon est transporté par le cheval avec Merlin le magicien qui le soutient derrière lui. Ce mage le soutient et lui indique le chemin. Il le ramène à la vie : à la vérité.

Merlin est le mage du début qui est devenu ce petit garçon perdu.

Tous les deux font un bout de chemin ensemble, à cheval, à pieds, côte à côte, l'un derrière l'autre jusqu'à ce qu'il se reconnaisse. Au fur et à mesure de cet accompagnement, les lunettes du jeûne garçon se reduisent en épaisseur et il y voit de plus en plus clair. Et plus il y voit de plus en plus clair plus il se reconnait et se voit. Le mage n'est plus là. il a disparu. Et l'enfant a grandi et reconnait : il sait désormais. Il voit qu'il porte sur lui le manteau du magicien, ainsi que tous ses attributs. il se reconnait et se regarde dans un miroir. Son reflet est celui du magicien portant les habits du début de l'histoire. Ces fameux habits qu'il cherche tant. Le reflet du miroir est ce lui du fameux magicien qu'il croit être un auter que lui, et qui le soutient pour le ramener à la vie. L'enfant a bien grandit et reconnait désormais le mage en lui. Il l'intègre dans son corps au fur et à mesure de la reconnaissance. Il intègre le mage qu'il est et assume le maître qu'il a toujours été.

Désormais il est reconnu à l'extérieur. De retour dans l'espace de la prairie du début. Il accueille les gens de passage, le coeur ouvert. Car maintenant qu'il se reconnait, les autres le reconnaissent et le voient pour ce qu'il est. Ils ont confiance.

Son soleil du coeur rayonne. Il retrouve la puissance et les attributs qu'il connaissait avant de se cacher à.... lui même.