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Rencontres et échanges entre visions différentes (partie 1)

Transmis le 13/10/2022

Un silex en cristal est présenté face à l'entrée d'une grotte au pied d'un mont isolé au milieu de plaines et de prairies. Le monticule de terre abrite un espace souterrain. Un humain sauvage garde l'entrée. L'un d'entre eux, vêtu uniquement d'un pagne, tient sa lance pointe vers le ciel tel un garde empêchant l'accès. Il ne bouge pas. Quiconque s'approche risque de se frotter aux menaces et au rejet du gardien de ce lieu. Seuls une poignée de personnes habilités à pénétrer ce lieu ont le laisser passer auprès du garde. Il les reconnait et il sait qu'il n'a pas à s'opposer à leur passage. Ce gardien est très déterminé. Il fait parti d'une ethnie sauvage qui vit non loin de ce lieu. Ils ont maintenu leurs us et coutumes au fil des ans. Ils doivent simplement fournir un gardien pour ce lieu. Les seuls contacts qu'ils ont avec l'extérieur de leur tribu sont les sages de la civilisation voisine. Ils se côtoient pour que les uns et les autres prennent confiance. Le lieu ne peut être pénétrer que par ces sages que connaissent et reconnaissent ces sauvages. Des repas sont partagés entre gens du village et ces sages qui viennent d'une autre "humanité". Ils ne sont pas issus de la même culture mais les sages ont eu la bonne idée de les aider et de collaborer avec eux pour pouvoir accéder et aménager l'espace sous terrain qui se situe sur les Terres Sauvages. Ces êtres sont dangereux car ils refusent tout contact avec une civilisation externe à eux. Ils sont très méfiants. Ils ont très peur d'être envahi et de perdre leur identité. Ils ne savent pas à qui ils ont affaire donc il faut montrer patte blanche si un Extérieur s'approche un peu trop près des territoires sauvage. Les liens ont finis par se nouer entre les sages et les sauvages. Des breuvages et des préparations alchimiques leur ont été apportées pour leur montrer que les Extérieurs peuvent compléter leurs connaissances. Et qu'ils n'ont pas tout découvert de ces territoires et de ce qu'offre cette vie. L'organisation et la structure de leur société leur permet du temps libre pour observer et ressentir. Chaque sauvage prend un temps quasi journalier pour s’assoir et respirer en connection avec les éléments. Cette particularité leur a permis d'accueillir les sages sans les juger. Car ils ont profiter de ce temps méditatifs pour ressentir les intentions des sages.


Point de jugements pour accueillir.


Ils ont pris le temps de la rencontre avant de les laisser pénétrer leurs espaces. Les sauvages méditants savaient qu'ils avaient une ouverture à l'extérieur à préparer et l'indulgence leur a été inculqué pour pouvoir les préparer à cet étape crucial pour eux. Ils ont créé une ouverture dans leur communauté, ce qui les a perturbé et préparé au changement.

Lorsque les sages parviennent au village, ils savent qu'il doivent passer certaines étapes qui deviennent des rituels. La première est d'entrée en silence et de s’asseoir devant un sauvage méditant, peu importe lequel et il peut être différent a chaque fois. Tous la communauté sauvage est relié. Ce qui s'échange entre le sage et le sauvage durant la méditation est capté par la communauté entière. Le sage s'ouvre naturellement durant ce temps à son homologue. le lien de cœur à cœur se renforce entre le sage et le reste de la communauté. La confiance se renforce petit à petit au fur et a mesure des visites. Les sages ne font pas l'impasse d'une visite. Celles ci sont trop importantes pour enrichir les liens et pouvoir obtenir des laissez-passer de plus en plus important pour explorer plus en profondeur les territoires sauvages qui renferment des richesses en plantes, en pierres et en vortex. Les gardiens de ces terres sont cette tribu humaine qui s'est chargée de la mission de protection et de responsable du vivant de cet espace délimité. Les sages reçoivent des enseignements des sauvages et demandent confirmation pour s'assurer qu'ils ont bien capté certaines demandes des esprits de la nature et que la solution qu'ils s’apprêtent à mettre en place est bien celle voulue. Ils ont beaucoup d'estimes pour ces sauvages qui leur apportent beaucoup. Eux sont finalement comme des enfants qui sont en apprentissage auprès de cette peuplade alors que dans leur civilisation ils sont considérés comme la référence dans les domaines de reliance au vivant, de la médecine, de la connnection aux lieux, aux maitrises des énergies du corps et des émotions. Mais ils sont dans une visions très régis, classée et castée. Leur société impose ce mode de fonctionnement. La façon de fonctionner en tant que sage est différente de celle des sages sauvages. Cela est simplement du au fait que chacun a adapté au fil du temps sa pratique en fonction de l'environnement sociétal dans lequel il s' incère. L'un n'est pas supérieur à l'autre tant qu'il est intégré et adapté à sont environnement c'est à dire à la portée de tous les êtres qui participent à la communauté que ce soit du coté sauvage ou du coté sage. De même, les sauvages sont à leur tour comme des enfants vis à vis des connaissances des sages, tout simplement car leur approche est différente et que leurs connaissance est différente. Chacun est une source de richesse pour l'autre de part ces différences.


En tout cas, le lien est établi entre les deux communautés permettant de les enrichir.

Ce qu'apportent les sages aux sauvages profite à toute la communauté de ces derniers et vice et versa. La société d'où vienne les sages est plus civilisé avec une technologie plus moderne. Les villes sont plus grandes et organisées. Les bâtiments sont en dur et sont majestueux. Les gens sont vêtus d'habits raffinés et brodés avec soins. Ils ont développé un attrait plus important au travail de la matière et en ont fait un art. Une touche artistique est présente dans la confection des vêtements ou dans l 'architecture des bâtiments. Les sauvages eux vivent une expérience différente de la matière. Ils ont développé plus l’aspect vibratoire des choses. Dans la civilisation des sages, ces derniers sont les seuls habilités à gérer le lien avec le subtil et le vibratoire. Des écoles sont ouvertes a tous pour y accéder mais ces pratiques sont règlementées et régis. Le fonctionnement est différent car l'expérience vécu est différente. Les uns ont besoin de montrer aux autres certains aspects de la matière que les autres ne peuvent pas connaitre car leur expérience les amène vers autre choses.

Mais les uns et les autres peuvent cohabiter car justement cela leur permet d'avoir beaucoup d'informations à échanger. De ce fait chacun enrichit la pratique de l'autre. Deux visions différentes de la vie peuvent se rencontrer, cohabiter et grandir ensemble. Aucun n'est supérieur à l'autre ou a plus raison que l'autre. C'est juste deux expressions de vie différentes.



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