Rituel de passage dans un tumulus (celto-druidique, chamanisme nord européen)
Texte reçu et écrit le 12/09/2022
Un grand prêtre tout de blanc vêtu, porte autour de son cou une croix celtique en or dont la branche inférieure est plus longue que les autres. cette croix est soutenue par une chaîne en or. Ce grand prêtre est posté au pied d'un escalier qui monte le long d'un tumulus. Chaque marche est en granit gris-sombre et les côtés rencontrent l'herbe verte qui recouvre cette butte aux airs de pyramides. Il lève les bras vers le ciel, tout en tenant une grande croix celtique de métal dans les deux mains. La branche inférieure est une lame d'épée. Il l'enfonce d'un geste assuré et tonique la pointe de la lame dans le sol.
"La séance est ouverte", j'entends.
Il invite les dignitaires à escalader le mont. La porte est ouverte et ce sanctuaire peut désormais être foulé. Différentes personnes toutes de blanc vêtus, des érudits, des prêtres, et autres montent les marches. Certains portent des grimoires. Une partie des villageois venus assistés à la cérémonie sont tenus à l'écart derrière des barrière matérialisées par des petites pierres. Personnes n'ose franchir cette limite. Ils accompagnent de leur silence la montée des marches. Certains prient en silence et d'autres récitent des mantras.
Ce grand prêtre est le gardien des lieux de cette journées spéciale.
"Connection aux ancêtres."
Il se tient debout prêt de la croix plantée dans le sol. Il tient désormais dans sa main droite une épée. Il protège ce qui se passe à l'intérieur. Personne d'autres ne peut escalader le tumulus sans y être autorisé.
Au sommet, une entrée accueille les sages, érudits et dignitaires. Ils s'enfoncent dans les entrailles de la pyramide et forment une chaine en se tenant les mains entre l'entrée et le centre de la salle principale. Ils accompagnent un être ancien qui est allongé au centre d'une pièce sombre. La lumière du jour issu de l'entrée éclaire le bas de son corps. Il est prêt à quitter cette salle. Il est allongé ici depuis plusieurs jours. Il se purifie se soigne et médite. Durant les jours précédents il s'est assis en tailleur, a fait les 100 pas, s'est énervé, a hurlé, a craché, toussé, vomis,etc... Il était en jeûne sec durant 3 jours, enfermé dans l'ombre. Les autres prêtres se relayent depuis l'entrée pour le soutenir et l'aider à revenir vers la lumière. Allongé sur un menhir couché il attend cette délivrance. Le dernier prêtre de la chaine pose sa main gauche sur son front. Il se tient sur la gauche de celui qui clôture désormais son rituel de passage, de l'ombre à la lumière. Il est en paix désormais et ne se sens plus pressé de retourner à l'extérieur. Pourtant quelques heures plus tôt il a eu peur, il a pleuré, il a même imaginé avoir été oublié et s'est préparé un moment à mourir seul dans le noir et le froid humide. Certaines personnes restent plus longtemps dans ce tumulus. Certains sont expérimentés et coutumiers de cette pratique. Doucement les bras de la chaine se désolidarisent et certains des personnages présent se positionnent autour du lit de pierre qui soutient le vieux sage. Chacun allument une bougie pour symboliser le retour à la lumière. Le vieux sage se sent rajeuni. Son corps est plus vigoureux. Sa peau plus tendu plus fraîche et ses cheveux d'origine poivre sel retrouvent leur couleur châtain. Ses confères découvrent un nouvel être dont le cœur s'illumine d'un feu chatoyant au niveau de la poitrine. Une colonne de lumière relie son cœur au plafond de la pièce puis au soleil. Il se redresse sans effort prêt à être accueilli dans sa renaissance par ses pairs. Son cœur est ouvert et une vitalité nouvelle l'enrichit, le met en joie et le motive à quitter le tumulus pour vivre et explorer la vie.
Il remonte doucement et en silence jusqu'à son retour à la lumière du jour. Le soleil est au zénith. Il se tient debout sur le sommet du tumulus, son cœur est directement relié au soleil. Il baisse la tête en arrière pour porter son regard vers le ciel, la poitrine toujours lumineuse vers le soleil. Ses yeux se chargent d'une lumière dorée.
Le rituel des Anciens est terminé.
Il peut revenir à la vie parmi les hommes en descendant seul les marches accompagné quelques minutes après par le cortège de ses pairs qui sont venus le chercher. Il descend. Une fois en bas du tumulus, le grand prêtre l'accueille. L'être nouvellement régénéré s'agenouille devant le prêtre qui entourent son cou d'un collier portant la croix. il reçoit également les attributs : la couronne ressemblant à la mitre du pape et la cape sous forme d'une écharpe nourrie d'ornementation.
Un trône est positionné derrière lui. Il peut s’asseoir. Sa crosse lui est rendu. Le voilà complet et achevé après sa "traversée du désert", de l'ombre à la lumière : complet, uni et rayonnant tel le soleil de midi. Un auréole de lumière dorée émane de sa tête.
Il préside désormais la séance et chaque fidèle peut désormais s'approcher en franchissant les limites de pierres pour s'approcher et s'agenouiller devant le nouvel Être. Son rayonnement est intense et s'approcher de lui est déjà un cadeau pour tous ces gens qui attendaient son retour pour vivre ce moment.
Il pose sa main droite sur le front d 'un enfant ou sur le chakra coronal d'un adulte. Certains fondent en larme, d'autres crient de joie. Il n'y a aucuns mots échangés, seul la présence de cet être suffit à rassurer et à révéler l'autre: ses cries, ses joies, ses pleures.
Puis la nuit tombe et le tumulus est refermé. Le temple doit servir pour d'autres rituels de purification de l'être. En attendant il doit se reposer, être refermé le temps que les ancêtres et les esprits du lieu le purifient de tous ce que ce nouvel homme fraichement nait a déposé à l'intérieur.
Le lendemain certains prêtres pénètrent néanmoins le site pour aider au nettoyage tout en étant connecté à l'esprit du lieu et des élémentaux qui donnent leurs directives.
Une fois tous les rituels de purifications portés au lieu, et après plusieurs jours de repos, il est de nouveau fonctionnel et prêt à accueillir un nouvel adepte.