Unité de groupe : alliance matière-énergie
Reçu le 7 octobre 2022.
Une grande salle souterraine haute de plafond est éclairée. Une entrée ouvrant sur un couloir sombre est situé à l’écart dans un espace plus contraint de la salle principale. L’espace est bas de plafond et son seul éclairage vient de la salle principale sur laquelle elle est ouverte. Plusieurs grandes salles sont en enfilades. Des colonnes naturelles sont formées par des stalagtites et des stalagmites qui se sont rejoint au fil du temps.
L’entrée citée plus haut n’est pas visible depuis la grande salle éclairée car elle est cachée derrière un virage qu’il est nécessaire de prendre pour relier les deux.
Au centre de la pièce principale un très grand cierge brûle. Sa flamme est la lumière principale tandis que plusieurs centaines de bougies allumées plus petites reposent sur les côtés. Cette salle forment un grand couloir. Le chemin qui la traverse de part en part vient de l’entrée citée plus haut et se poursuit en s’enfonçant dans la façade rocheuse qui ferme la salle. Pour l’instant tout est calme. Seuls les bruits des gouttes qui se laissent glisser le long des petites stalagtites et s’écrasent sur le sol participent à la musique du lieu.
L’air est humide, frais et apaisé. Aucun mouvement d’air ne vient perturbé la quiétude de l’espace. Les flammes dansent tranquillement sur la mèche qui les porte. La bougie principale se consume depuis bientôt une semaine sans trop avoir bougé. Elle a été allumée lors d’une cérémonie. Un druide (ou chaman, ou prêtre) l'a allumé à la suite d’une procession qui a amené le cierge depuis le village située en contrebas de l’entrée de la grotte.
A l’extérieur un petit village se développe et s’épanouit autour des rites de ces chamans nord-européens. La gouvernance de la ville se fait par un « conseil de sage » et une personne du peuple « non initié » est désigné pour être le maire. Les décisions sont prises par ce représentant du peuple non initié en collaboration avec ces « sages » car ils ont accès à des connaissances et des informations « subtils » qu’il ne perçoit pas directement. Chaque habitant a conscience que malgré la faiblesse de ses perceptions, une autre réalité existe. L’équilibre entre le monde physique et énergétique se trouve par la confiance des uns envers les autres et la prise de décision conjointe entre les uns et les autres. Les uns sont plus proches de la matière et les autres du subtil. Mais les uns et les autres ont besoin de s’entendre pour s’approcher le plus de ce qu’est la vie. En effet, les sage, les chamans, ceux qui on un penchant trop prononcé envers le monde subtil ont besoin des autres plus matériels, car ils sont déconnectés de la terre, et de leur ancrage. Cette communauté a trouvé une unité. Les uns compensant les forces et les faiblesses des autres.
Lorsqu’il s’agit d’organiser une cérémonie ou de modifier un territoire, la décision est prise collectivement. Des gens très « matières » se mettent au service des autres pour réaliser leurs requêtes. Une modification de territoire peut être demandée par les esprits d’un lieu en prévision de l’accueil d’une zone d’habitation par exemple. L’esprit du lieu (ou cohérence du lieu) en est informé bien avant que les dites habitations ne soient commandées, planifiées ou même que les futurs habitants ne sachent qu’ils vont habiter là. Un autre exemple peut être qu'une nouvelle espèce animale est en train d'éclore dans la région ou qu'une autre cherche à s'y installer. Dans tous les cas, la cohérence du lieu peut envoyer des requêtes aux sages ou chamans pour intervenir et les accueillir pour le mieux. Le but étant de maintenir l'harmonie et l'équilibre dans un espace. Lorsque la maladie s'installe dans une forêt c'est qu'il y a déséquilibre et là encore, des messages sont transmis pour émettre des requêtes.
Entre les deux mondes il y a de la confiance. C’est la confiance qui noue et nourrit les deux parties : le monde matériel et le monde vibratoire.
Alors lorsque la procession pour monter et allumer un cierge dans la caverne est proposée toutes les bonnes volontés se sont présentées pour organiser, aider, construire, préparer le chemin, coudre, confectionner les habits et attributs des druides.
Depuis le centre du village où un grand feu est allumé jusque dans le « cœur » de la caverne, la procession s’étend et serpente le long de la pente abrupte.
Le cœur de cette montagne accueille tout ceux qui sont venus célébrer l’unité de leur communauté.
Plus tard, au sein de cette grande salle quatre druides installent le cierge et attendent que la foule ne s’installe sur les côtés. Tout est expliqué et rien est caché de la part des sages, des chamans, ou autres personnes ayant plus d'attirance envers le subtil. Ils transmettent toutes les informations et expliquent chacun de leurs gestes. Rien est caché à la foule de personne qui sont éloignés de leur écoute intérieure. Il n’y a pas d’occultismes. Une école au centre du village sensibilise les volontaires à mieux apprécier leurs capacités, et à développer leurs sensibilité. Les sages ne se positionnent pas en élite supérieure détenteur d’un savoir et de capacités non accessibles au reste de la population. Ils partagent et disent tout. Et même si certaines personnes ne les comprennent pas et ne posent pas de questions, ils sont touchés par cette ouverture car ils sont pris en compte et considérés. Il n’y a pas de séparations.
Ils ne sont pas pris de haut.
Chaque personne entrant dans la salle est bénie. Chacun participe comme il peut aux chants proposés qu’ils connaissent par cœur. Et c'est le cœur de l'unité qui transparait au travers de ces chants. Là où chacun fait et chante comme il peut mais où chacun a sa place.
Et lorsque le maire qui est le dernier villageois à pénétrer la salle, se présente devant l’auditoire, le druide qui préside, démarre la cérémonie officielle.
Le cierge est allumée pour symboliser l’unité de la communauté en son sein. Le caverne représente le cœur de la communauté et son unité allume la petite flamme du cœur. La communauté est comme un groupe dans lequel chaque humain est une cellule. L’unité entre ces cellules rallume la flamme du cœur.